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APRES BEN & JERRYS ET BEN & NUTS, INTERVIEW SAVOUREUSE DE BEN & VINCE, ENTRAÎNEURS U15

Nos deux entraîneurs U15, Benjamin Henry et Vincent Bauer, se sont livrés à nous avant le premier match de la saison dimanche matin.

Enfin...vous allez le voir..."Vince" avait la langue un peu plus pendue que "Ben"!

Après quelques lignes pour connaître un peu plus Vince, de retour au club, ils nous dévoilent leur vision de leur fonction, leur façon de faire, et ce qu'ils pensent de leur groupe, en plein progrès et plein d'espoir.

L'interview de deux passionnés.

Bonjour Vince, bonjour Ben !

 

Vince, on va commencer par toi, puisque Ben a déjà eu ces questions l’an dernier : parle nous un peu de ton parcours de basketteur, et de ton style de jeu en tant que joueur, ta personnalité, en étant, comme à ton habitude, le plus modeste possible?

 

J’ai commencé le basket quand j'avais 14 ans, en minimes à l'époque, à Longwy, puis ensuite, j'ai bifurqué dans la ville où je suis né, à Mont Saint Martin, puis je suis revenu à Longwy en cadets région, pour revenir encore à Mont Saint Martin pour mes premières années seniors.

C'est par la suite que j'ai découvert l'Aurore, club dans lequel je suis resté bien 7 ans. Ceux qui me connaissent savent que je suis un peu un globe-trotter du niveau amateur, je pense que peu de gens ont fait autant de clubs que moi sans jouer au haut niveau: en plus des 3 clubs que j'ai déjà cité, j'ai fait aussi Aumetz, Audun-Le-Tiche, Boulange/Fontoy, Epinal, Remiremont, j'ai même faire une année en Belgique. 

Concernant mon style de jeu, je pense être un joueur complet, capable de faire beaucoup de choses sur un terrain, qui donne le meilleur de lui-même. Avant tout un joueur physique et rapide, capable de jouer dos au panier comme d'attaquer face au cercle. Et surtout quelqu'un qui dans sa tête, même sans avoir joué à un haut niveau, se mettait toujours dans les conditions d'un mec qui se donne à fond et s'entraîne plus que les autres, parfois même à l'excès.

Je me suis beaucoup investi pour le basket et je le fais toujours, c'est ma passion, c'est une drogue! Sans le basket je ne serai pas le même mec qu'aujourd'hui. Voilà, je suis quelqu'un qui se donne à fond.

 

 

Tu es un ancien de l'Aurore, et tu reviens cette année, que représente ce club pour toi? 

 

C'est un club qui représente beaucoup pour moi, le club le plus familial que je connaisse, c'est comme une grande famille avec un esprit de convivialité que tu ne retrouves nulle part ailleurs. Ça me fait toujours plaisir de revenir à Hussigny, de revoir des gens avec qui j'ai grandi, humainement et sportivement. J'ai toujours beaucoup apporté d'importance à la convivialité, et j'ai toujours considéré que les équipes dans lesquelles j'ai joué, c'était comme une 2e famille, et je me suis fait énormément d'amis grâce au basket, car je pense être quelqu'un d'entier, au basket comme dans la vie. Il y a d'innombrables soirées que j'ai fait chez moi après les matches, des 3e mi-temps mémorables, ou, quand on était plus jeunes et qu'on n'avait pas notre propre logement, dans la voiture à refaire les matches devant la salle. 

Quand tu viens à la kermesse ou que tu montes boire un coup après un match, tu te sens un peu chez toi, c'est des gens que tu apprécies revoir, et un endroit où il y a énormément de bonnes personnes. Un regroupement de bonnes personnes, voilà.

 

 

As-tu quelques souvenirs marquants de ton passage à l’Aurore en tant que joueur ?

 

Dans les moments mémorables, il y a un maintien acquis à la dernière journée à domicile contre Longeville les Saint Avold qui était premier, quand on avait Jean Luc Schlienger comme entraîneur. On avait célébré ça comme une montée car on était tellement contents de se maintenir de cette façon-là. Plus des soirées et des restos d'après match, on allait chez Jon Jon, un chinois à Athus, c'était mémorable. On n’avait pas des résultats extraordinaires, mais on a toujours été une équipe très défensive. Julien Muth et moi, on était peut-être les rares à apporter du scoring dans une équipe où il y avait des joueurs de devoir et des mecs qui aimaient bien mettre le bleu de chauffe pour mettre des tartes sur les bras et pour rendre les matches compliqués à l'adversaire. C'était toujours très difficile de venir gagner à Hussigny. 

(Il s’arrête d’un coup) Ha, évidemment, au niveau scoring, il y avait aussi Anthony Schlienger !!!! Pas que je l'oublie hein, parce que si j'ai cité son père et pas lui, ça le fait pas (il rit), aux points il laissait des ardoises! Il y a eu aussi Cyril Martini, mais il est resté moins longtemps.

Dans les anecdotes, il y avait aussi Sébastien Beudin qui avait un caméscope, et on filmait tous nos matches à domicile et après j'allais chez lui, je pense qu'il s'en souviendra. J'étais très axé statistiques à l’époque, on passait des après-midis entières à visionner nos matches, et on calculait les stats, les évaluations, tout ça, surtout que Seb, c'était quelqu'un qui était capable de faire presque des quadruple double sans les points. Donc on s'amusait à ça!

 

 

Tu as été joueur de l’Aurore au début de ta carrière seniors, qu'est-ce qui a changé au club depuis...20 ans?

 

En 20 ans, je te dirais que pas grand-chose n’a changé, sauf que les gens ont vingt ans de plus (rires)! Et qu'il y a des gens qui nous ont quitté, comme notre ancien président Mimile (Emile Peiffer), qui a beaucoup contribué à ce qu'est l'Aurore aujourd’hui. Il y a eu, ces dernières années, des gens qui étaient à la tête du club et qui ont terni à mon sens l'image du club, mais aujourd'hui, avec le retour des anciens, et des gens qui sont attachés à ce club, ça peut redevenir ce que ça a toujours été, à savoir une grande famille.

 

 

Ben, l’an dernier, tu avais en charge les seniors, cette année, tu te diriges vers le futur du club. Comment penses-tu que l’expérience de la saison dernière puisse être bénéfique aux U15, vas-tu mettre en place les mêmes types d’entrainements et la même philosophie de jeu ?

 

Assurément, l’expérience de ma saison à la tête des séniors sera un gros plus, notamment sur la partie entraînement, où j’ai beaucoup travaillé pour obtenir des séances de qualité et adaptées au besoin de chaque joueur. Avec les bon jeunes réceptifs que nous avons, ça sera un plaisir. 

La philosophie de jeu se fait conjointement avec Vince, mais pour parler philosophie, nous allons mettre à mal notre bon vieux Coubertin et son « L’important c’est de participer » en remplaçant cette idée par « L’important c’est de faire de son mieux en toute circonstances ».

 

 

Vous encadrerez cette année les U15. C’est votre grande première en tant qu’entraîneurs des jeunes? Ou vous en aviez déjà coaché auparavant ?

 

Ben : Pour ma part, j’ai eu l’occasion notamment de faire des remplacements ou des initiations dans plusieurs catégories de jeunes; et lors de mon autoformation de l’an passé, et encore aujourd’hui, je me suis pas mal documenté sur les catégories jeunes, ce qui me permet d’aborder cette saison sereinement.     

 

Vince : C’est ma première expérience en tant que coach mais j’ai toujours voulu coacher dans les catégories U13, U15, U17: je pense que ce sont de bonnes catégories. Après, la saison dernière, j’avais commencé par deux périodes de stage pendant les vacances scolaires et je m’étais pris au jeu. Je les avais également coaché en championnat à Joeuf, et à la kermesse contre Audun-le-Tiche, j’avais été sollicité par Guillaume (Fabbri) et Gregory (Leclerc) pour leur donner un coup de main. Et comme il y a aussi mon fils dans l’équipe, ça te donne une motivation supplémentaire de pouvoir le suivre. 

 

 

Pourquoi avoir accepté ce challenge, comment s’est déroulée votre arrivée à la tête de l’équipe ?

 

Ben: Tout simplement, Vincent avait besoin d’un soutien, car dans sa carrière professionnelle, il est contraint de faire les tournées. C’est un ami de longue date, et le plus grand passionné de basket que je connaisse. De plus, j’ai suivi de loin l’année dernière les U15, et j’ai, comme tu l’as si bien dit, vu un groupe qui s’annonce être l’avenir, et même déjà le présent du club, ce club auquel je commence à m’attacher de plus en plus, donc, pour toute ces raisons, je dirais que ce fut un choix vraiment naturel. 

 

Vince : Mon arrivée s’est faite naturellement, car les deux coaches en place avaient décidé d’arrêter au terme de la saison précédente. J’ai eu un très bon feeling avec les gamins, j’ai eu de très bon retours des stages de basket que j’avais organisé. Je sais que leur besoin c’était d’avoir deux entrainements par semaine, donc j’ai fait le nécessaire pour ça. L’an dernier, ils n’en n’avaient qu’un, et à cet âge, on a toujours envie de s’entraîner, de jouer ! J’essaie de faire le nécessaire pour les faire progresser, ils étaient contents que je les reprenne, et c’était réciproque.

 

 

En tant qu’entraîneurs à deux, quel est le rôle de chacun? Avez-vous chacun un rôle défini?

 

Ben : Je pense que nous avons un rôle vraiment complémentaire, chacun a son moment de parole, et on se consulte toujours avant de prendre une décision, et nous faisons toujours front commun dans notre discours. Je pense qu’en terme de rôle, si on doit en définir un, Vincent est plus à l’aise  dans le coaching et l’aspect tactique, quant à moi, j’ai plaisir à trouver des exercices qui vont dans le sens de la vision commune de ce que nous souhaitons mettre en place, et que nous avons établi cet été. Et j’ai plaisir à le conseiller quand nous sommes ensemble sur le banc, et vice versa, donc je pense qu’il n’y a pas besoin de définir un statut. Mais on est à fond tous les deux, on échange tous les jours sur les U15 !!!

 

Vince : Avant d’être entraineurs des jeunes, Ben et moi, on est avant tout des potes. Avec un caractère assez similaire, on est prêts à discuter avec les jeunes, les premiers à rigoler avec eux tout en restant dans le cadre quand il le faut. Comme dit Ben, on s’était mis d’accord cet été sur la philosophie de jeu, la façon dont on voulait attaquer et défendre, on a plus ou moins la même. Dans les matches, pour l’instant, il y a une personne qui s’occupe de l’échauffement et de prendre les jeunes individuellement, pour le coté psychologique par rapport à leur rôle, l’autre qui prend les temps-morts et fait les changements, on se relaie, on se complète. Pour le moment, le binôme fonctionne très bien. 

 

 

Quel type d’entraineur jeunes êtes-vous? Sur quoi insistez-vous, qu’est ce qui est important pour vous concernant les catégories de jeunes?

 

Ben : A cet âge, l’agilité et le physique commence vraiment à devenir intéressant. Néanmoins, il y a de grosses disparités, notamment dans le développement physiologique: nous avons déjà de grands costauds d’1m80, mais aussi des jeunes de 1m40 débutant le basket, alors notre volonté commune, c’est de ne laisser aucun jeune sur le carreau, et le fait d’être deux à faire les entrainements facilite vraiment ce travail à deux vitesses.    

Il est aussi très important d’ancrer les fondamentaux solidement, d’autant que nos joueurs ont pour la plupart un ou deux ans de basket seulement derrière eux, c’est peu dans l’apprentissage des bases. C’est aussi à ce niveau que l’on commence à apporter de l’importance aux tactiques et à la lecture de jeu.

 

Vince : Je suis à la fois le mec le plus cool de la Terre quand il le faut, et à la fois très sévère quand les consignes ne sont pas respectées, ou que ça commence à faire les clowns à l’entrainement. Comme je leur dis tout le temps, on n’est pas à l’armée, on est là pour passer un bon moment, mais il faut rester dans le cadre. Comme tout bon coach qui se respecte, quand ça va pas, un petit suicide pour remettre les idées en place (rires). 

On ne veut pas mettre les jeunes dans des carcans ou des cases. Chaque poste a son rôle défini, mais on veut aussi que chacun puisse évoluer dans le basket moderne d’aujourd’hui, que chacun sache dribbler, shooter de loin. Un jeune qui joue pivot en U15 car il fait 1m80, jouera peut-être meneur s’il fait 1m85 en étant grand. On essaie de leur amener un bagage technique, qui puisse les faire évoluer à des postes d’arrière ou de meneur par la suite s’ils ne grandissent pas. 

On les responsabilise, on leur parle individuellement, pour chaque poste, surtout pour le meneur car c’est lui qui doit mettre en place sur le terrain. On fait le nécessaire pour que tous les jeunes trouvent leur place. A mon époque, il n’y avait pas vraiment de coaching individuel, le coach faisait un discours général et parlait à tout le monde de la même façon, alors que là, chaque enfant est différent, progresse de façon différente, a une confiance en lui relative, donc il faut essayer de trouver le bon discours adapté à chaque joueur. 

J’insiste particulièrement sur la mécanique de shoot, la panoplie offensive, et défensivement l’abnégation et le fait de tout donner. Mon credo, c’est que ça peut arriver de rater un tir, une passe, son match, l’important c’est de tout donner sur le terrain, d’être toujours à fond. D’avoir une cohésion dans l’équipe aussi, de jouer les uns pour les autres. On a commencé à mettre en place des petits systèmes, en U15, on ne va pas leur faire un trou dans le crâne avec des grosses stratégies que peut-être même nous en seniors on n’aurait pas été capables d’appliquer. Ce sont de petites phases de jeu, pour qu’il y ait un mouvement perpétuel du ballon. 

Je veille aussi également à la camaraderie, la cohésion de groupe, et à ce que les résultats passent par une bonne alchimie collective. Le groupe vit bien, et a toujours plaisir à venir aux entraînements et aux matches. 

 

 

On peut dire que vous êtes tous les deux des joueurs assez fantasques, pas forcément académiques, et capables de prendre feu dans un bon jour. Comptez-vous tenter de transmettre ce côté un peu imprévisible à certains de vos joueurs, ou préférez-vous faire progresser des joueurs « formatés », plutôt « classiques » ?

 

Vince: Je n'emploierais pas le mot "formaté", car il faut laisser libre cours à ce que chacun puisse s'exprimer sur le terrain. Mais il y a des bases sur lesquelles on insiste. Par exemple, pour la mécanique de shoot, j'ai pas envie qu'ils prennent exemple sur moi (rires), même si j'ai progressé. Je leur dis tout le temps qu'il y a un geste à respecter. On les oblige aussi à répéter les gestes avec leur main forte avant chaque séance de tirs. On les fait également travailler les appuis, sur les départs directs et croisés. On leur donne une ligne directrice, puis, une fois qu'ils ont les bases des fondamentaux, chacun apporte son talent à sa façon. 

Chaque joueur est différent, on leur apprend des choses, mais c'est à eux de s'exprimer du mieux qu'ils peuvent, avec les armes qu'ils ont, et de savoir quel joueur ils veulent devenir. Maintenant, offensivement, j'essaie de leur apprendre toutes les facettes du jeu. Même si un joueur est ailier, on essaie de leur apprendre le jeu dos au panier; si un joueur n'est pas meneur, on leur apprend à lever la tête, à faire des passes pour les contre-attaques. On essaie de faire de ces jeunes les joueurs les plus complets possible, et on espère que dans ces jeunes, on en amènera quelques-uns le plus haut possible!

 

Ben : Bizarrement, je pense que Vince, comme moi, nous sommes sur une ligne plutôt traditionnelle. Quand on enseigne le basket, les fondamentaux sont une ligne très importante à cocher avant de pouvoir se ‘’réinventer’’, ce dont nous prenons pleinement conscience, car cela nous fait encore parfois défaut en tant que joueur. Il nous tient à cœur de leur donner des bases solides, sans pour autant tenter de les brider, ou de les formater évidemment.   

 

 

Vous avez repris les U15, qui ont débuté l’an dernier seulement en championnat. Vous passez à deux entrainements par semaine, pour améliorer leur pratique du basket, et donc leur progression. Vous qui les suivez de près ou de loin depuis une bonne année, avez-vous remarqué, déjà la saison dernière et avant votre prise de fonction, une certaine amélioration ?

 

Ben : Il reste tout à faire, le travail est énorme, mais nous avons un groupe vraiment prometteur, déjà passionné de basket, et surtout demande à apprendre et progresser. Chaque minute qu’il passe sur un « parquet », le jeune progresse, et cela depuis la saison passée, c’est pourquoi, avec Vincent, notre ambition est de les suivre le plus longtemps possible, et de les pousser, car ils le méritent vraiment.  

 

Vince : J’avais déjà remarqué, entre le premier match et les derniers matchs de la saison dernière une certaine progression. Et là, sur ce qu’on a pu voir lors des deux matches amicaux, il y a clairement une progression fulgurante. On a une base de joueurs nés en 2009 qui sont vraiment bons, et je pense que cette année, on jouera les premiers rôles. A voir après quelques matches, pour l’instant, on part dans l’inconnu !

 

 

Quels sont vos premières impressions après un mois d’entraînement concernant le groupe: les forces de cette équipe, et ses faiblesses ou les points à améliorer?

 

Ben : Vincent l’expliquera surement mieux que moi, je vais me contenter de souligner que leur plus grande force pour la plupart, c’est d’être copain sur et en dehors du terrain, ce qui amènent une belle vie de groupe, il se tirent tous vers le haut, et comme je l’ai dit, ils sont très à l’écoute, ont envie de s’améliorer, et ne loupent pas un entrainement.   

 

Vince : Au niveau des faiblesses, on a un groupe pas forcément homogène. Plusieurs joueurs ont un bagage technique développé, tandis que d’autres sont à leur première année de basket. Il faut trouver le juste équilibre entre faire progresser les débutants et rester compétitif pendant les matches. Le but, c’est de ne dégouter personne. On ne mettra personne de coté, mais il faut que les jeunes soient à l’écoute pour progresser le plus vite possible.

Au niveau des forces, je rejoins Ben, il y a la cohésion de groupe, et certaines individualités. On a de la chance d’avoir un très bon groupe, avec des jeunes bien élevés, super sympas, très respectueux, ça te donne envie de les suivre, j’espère les suivre en U17, et pourquoi pas en U20. 

 

 

Quelles sont vos attentes sur cette saison pour vos U15, individuellement et collectivement?

 

Ben : Pour ma part, collectivement, ça sera aux joueurs de pointer le curseur sur leurs ambitions, et nous serons là pour leur montrer la voie. Individuellement, simplement aller au maximum du potentiel de chacun, et encore une fois, on pourra leur montrer où ils peuvent arriver, mais ça sera à eux de le vouloir. 

 

Vince : J’aimerais jouer la poule haute en seconde phase. Je pars un peu dans l’inconnu par rapport au niveau de mon équipe et des autres, mais je pense sincèrement qu’on peut jouer les premiers rôles. Mais attention, il y a Longwy, Joeuf, Longuyon qui était en des meilleures équipes de Meurthe et Moselle l’an dernier, même si plusieurs joueurs sont montés en U17.

 

 

Le championnat va débuter dimanche matin, dans une poule relevée, comprenant Joeuf-Homécourt, Joudreville, Tucquegnieux, Longwy, et Longuyon, votre premier adversaire cette année, et qui avait fait forte impression la saison dernière. Quel message voulez-vous faire passer à vos joueurs, à l’aube de leur deuxième saison en match officiel?

 

Ben : Simplement, comme je l’ai dit plus haut, nous ne sommes pas là pour participer, nous sommes là pour faire de notre mieux, et à force de travail et d’envie, notre mieux sera toujours plus haut !

 

Vince : Je donnerai toujours le meilleur de moi-même pour les encadrer au mieux, même en U17 et U20 par la suite. S’ils me font confiance, on parlera d’Hussigny ces prochaines années, j’en suis sûr. Sans aucune prétention, je peux dire que je pense pouvoir amener certains de ces jeunes à un niveau acceptable par la suite, en région, voire au-dessus, s’ils sont sérieux, passionnés et assidus. Mon but, c’est vraiment de développer l’équipe comme le joueur individuellement.

Ben, l’an dernier, quand il coachait les seniors, m’a énormément surpris de par la qualité de ses entrainements. On dirait qu’il a fait ça toute sa vie! Les jeunes sont bien encadrés, et ont de la chance d’avoir deux entraineurs comme nous, avec une vision moderne du basket. Sans manquer de respect à l’ancienne école. La vision moderne passe par l’individu, comme on l’a dit, on essaie d’avoir un discours différent pour chaque jeune, que chacun progresse à sa façon, avec ses forces, et en gommant le plus possible ses faiblesses.

 

 

On le sait, le club manque d’encadrants et de bénévoles, et sans eux, les matches sont compliqués à organiser, puisqu’il faut souvent des arbitres, et systématiquement des marqueurs-chronométreurs. Que voulez-vous dire aux parents, ou aux accompagnateurs, qui pourraient être tentés de donner un coup de main lors de cette saison, mais qui hésitent encore à sauter le pas?

 

Ben : On va donner beaucoup de temps et d’attention à vos gamins, on va nous aussi faire de notre mieux pour eux, et pour le club, alors la moindre petite chose qu'une personne venant de l’extérieur fera pourra nous apporter la forme, ou nous donnera la force d’en faire encore plus !

 

Vince : Je dirais aux gens qui hésitent qu’ils ont la possibilité de contribuer à donner le sourire aux jeunes dans un petit club sans prétention, qui est un club familal avec une grande histoire. Et que donner de son temps dans du bénévolat, c’est toujours gratifiant, à une époque où tout est un peu pourri par le fric et où il y a de moins en moins de valeurs, ça permet de donner de faire pratiquer leur passion aux jeunes, et d’être utile à la collectivité.

 

 

En bonus, pour se détendre:

 

Entrainer ou jouer ? 

Ben : Joker !!! 

Vince : Entraîner

 

Mer ou montagne ? 

Ben : La Réunion, il y a les deux!!! (rires) 

Vince : Mer

 

Euroleague ou NBA ? 

Ben : NBA (je mise sur l’inverse pour Vince !) 

Vince : Euroleague !!!

 

Séries ou films ? 

Ben : Séries 

Vince : Films

 

Marquer 70 points et perdre le match décisif, ou marquer 1 point et gagner le même match? 

Ben et Vince: marquer 1 point et gagner

 

Johnny Hallyday ou Claude François ? 

Ben: Brassens 

Vince : Johnny

 

Gros dunk dans le trafic, ou trois points au buzzer ? 

Ben : C’est pas vraiment un choix, mais 3 points 

Vince : gros dunk dans le trafic !

 

Kebab ou pizza ? 

Ben et Vince: Pizza

 

Pau-Orthez ou Limoges ? 

Ben:Pau-Orthez 

Vince : Limoges

 

Ketchup ou mayo ? 

Ben:Chabat 

Vince : Mayo

 

Wemby ou Tony ? 

Ben: Malgré tout mon amour, vivons dans le présent, Wemby ! 

Vince : Parker…pour le moment !

 

Snapchat ou Tiktok (je vous dis pas « ou Copains d’Avant »)? 

Ben: Pas à la page ! 

Vince : Snapchat

 

La défaite avec les honneurs ou la victoire sans panache ? 

Ben: On est tous fans de Poulidor, mais victoire ! 

Vince : Défaite avec les honneurs…mais ça dépend aussi du contexte et de l’enjeu du match

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